Grâce à ses percussions, Ricardo n’a pas apporté qu’une bouffée de rythme à VOF, mais un parfum de terres lointaines d’Afrique et d’Amérique Latine, un échantillon de sa richesse culturelle et musicale. Membre d’une demi-douzaine de groupes, enseignant dans différentes écoles (Arpej à Paris, École de Musique de Champs-sur-Marne), percussionniste mais aussi chanteur, Ricardo nous dévoile son histoire musicale…

Il était ainsi une fois, un Parisien né de parents basques espagnols, un peu timide, entré dans la Musique par la porte du Rap, de la soul et du funk. Il écrit ses premiers textes en anglais, français, puis espagnol. Passe dans des émissions de radio (aux côtés de Sidney ou Dee Nasty), fait des « jam-sessions » dans des discothèques, voire dans la rue, puis des programmes de télévision et des scènes.

En 1988, il enregistre même un des premiers disques de rap français, au sein du groupe « Nec Plus Ultra » (Polydor, 1989). A 21 ans la musique devient sa vie : il quitte ses études de langues pour se consacrer à sa passion. Il explore de nouveaux genres comme le jazz, le gospel, les musiques africaines, indiennes, etc. A l’âge de 23 ans sa découverte des congas va aboutir à un « autre tournant dans [sa] vie ». Mais comme il le dit «il existe un lien naturel entre le rap et les percussions ». Après 3 ans de « travail acharné » auprès de maîtres -percussionnistes de la région parisienne, il commence à enseigner, puis part à Cuba parfaire ses connaissances : « ce voyage initiatique m’a également permis de trouver une relation entre mes racines espagnoles et la culture africaine. Les deux cultures étant étroitement mêlées sur cette île des Caraïbes. »

C’est grâce à notre cher pianiste, aux côtés duquel il joue dans le groupe Ninamondo « Musiques du Vaste Monde » qu’il découvre VOF. « Je voudrais dire combien je me sens bien au sein de cette chorale. C’est d’abord une expérience humaine vraiment riche. J’y sens toutes sortes d’énergies, mais celle qui prévaut est celle qui s’exprime lors des répétitions et surtout à l’occasion de nos concerts. Comme dit notre Marc Mir national (et international! God bless him!), chaque expérience avec ce groupe est « un miracle ». Je le pense vraiment. » Et pour poursuivre plus loin notre voyage, il pense à la possibilité d’une rencontre musicale entre VOF et son groupe de salsa La Contrabanda (www.lacontrabanda.com)!